Après la crise des années 1980 et 1990, le secteur sidérurgique basque a connu une profonde transformation. La reconversion industrielle a favorisé la modernisation et la diversification du secteur. Il était crucial de trouver un nouveau modèle de production.
Vers une économie globale
Après quelques années d’incertitude, les investissements en innovation et amélioration de la qualité des produits ont permis à la sidérurgie basque de s’adapter à la concurrence mondiale. Aujourd’hui, le secteur se présente comme une industrie sidérurgique moderne et résiliente, capable de relever les défis du XXIe siècle.
De nouveaux groupes industriels, issus de fusions ou d’acquisitions successives d’entreprises préexistantes, ont pris le relais des anciens géants, comme Altos Hornos de Vizcaya. Dans ce nouveau panorama, le Pays Basque continue à se distinguer dans toute l’Espagne par le nombre d’installations de production d’acier : SIDENOR, NERVACERO, TUBACEX, TUBOS REUNIDOS, OLARRA… et ARCELOR MITTAL sont aujourd’hui les grandes références locales.
Ce dernier groupe, leader mondial absolu dans le secteur de l’acier, peut être considéré comme l’héritier légitime de l’activité d’Altos Hornos de Vizcaya (AHV), puisqu’il est le principal actionnaire de l’Acería Compacta de Bizkaia (ACB), créée à Sestao en 1996, sur le même site que l’historique AHV, qui avait fermé ses portes à peine deux ans plus tôt.
Nouveaux modes de production
L’innovation dans les processus de production a également caractérisé la sidérurgie du 21e siècle. Aujourd’hui, l’acier est fabriqué et recyclé par deux voies complémentaires, la voie intégrale et la voie électrique.
La première part du minerai de fer et la seconde recycle les nombreux déchets sidérurgiques en fin de vie, communément appelés « ferrailles ». La première couvre l’augmentation de la consommation mondiale d’acier et la seconde ferme le cycle des matériaux en les recyclant, avec une efficience environnementale, économique et sociale très élevée. La filière intégrale base sa production sur le haut fourneau, comme nous l’avons vu dans les chapitres précédents. La filière électrique, quant à elle, fond les déchets dans des fours à arc électrique, puis affine le produit dans des fours d’affinage.
Après la métallurgie secondaire, soit à partir du minerai de fer par le biais du haut fourneau et du convertisseur, soit par recyclage dans un four à arc électrique, l’acier doit être solidifié par des procédés de coulée. La dernière phase consiste à laminer l’acier pour obtenir des produits finis, prêts à être utilisés par l’industrie.
Il ne faut pas non plus oublier les fonderies et leur importance dans le tissu industriel du Pays Basque. Sans elles, il n’y aurait pas de moteurs de voitures, d’hélices de bateaux, d’éoliennes, etc. La transformation technologique qu’elles ont subi ces dernières années (du cubilot à vent froid aux fours à induction à moyenne fréquence ; des lignes de moulage manuelles aux lignes automatiques, des pièces de kg aux pièces de plus de 100 t…) en dit long sur l’adaptation du secteur aux nouveaux besoins de la société.
On oublie souvent injustement l’importance stratégique d’autres métaux comme l’aluminium, le cuivre, le bronze, le zinc, etc., qui sont absolument nécessaires et qui, à l’instar de l’évolution de la sidérurgie, ont connu une évolution fantastique dans l’ensemble de leur processus de production. Aujourd’hui, l’aluminium, grâce à ses caractéristiques de faible densité, de bonnes propriétés mécaniques, thermiques, électriques, etc. et de recyclabilité, est le métal de référence dans un nombre infini d’applications dans ce siècle qui avance.
Fours et réfractaires pour l’industrie du 21e siècle
Comme nous l’avons vu, les fours sont essentiels pour l’industrie métallurgique et de la fonderie et, de manière complémentaire, les matériaux réfractaires qui tapissent ces fours. Ensemble, ils garantissent la performance des processus industriels et minimisent le risque de défaillance opérationnelle. La qualité de ces composants a un impact direct sur l’efficience énergétique et la durabilité de la production, ce qui fait de leur choix un facteur clé dans l’industrie.
Comme exemple de la capacité de l’industrie basque à innover et à s’adapter aux nouvelles exigences de l’économie mondiale, INSERTEC offre des solutions avancées qui améliorent l’efficience et la durabilité des processus de production de métal dans le secteur de la chaleur industrielle. Fondée en 1980, l’entreprise s’est imposée comme une référence en matière de conception et de fabrication de fours et de réfractaires pour l’industrie sidérurgique, mais aussi pour d’autres secteurs tels que l’aluminium, le ciment et le verre. Fours et réfractaires, un double profil qui caractérise la marque.
C’est un honneur pour nous d’être les héritiers d’une tradition métallurgique au Pays Basque et d’apporter nos connaissances en matière de fours et de réfractaires à une Société qui doit continuer à utiliser des métaux tels que le fer, l’acier, l’aluminium, le bronze… qui doivent être fondus et traités.
On peut penser que nous appartenons à une industrie peu moderne, mais nous sommes guidés par des lignes d’action qui combinent les technologies les plus modernes d’aujourd’hui avec un savoir-faire traditionnel absolument nécessaire au développement de notre société et de notre pays, comme par exemple :
– Efficience énergétique : optimisation des ressources énergétiques pour maximiser les résultats.
– Décarbonisation : réduction progressive des émissions et transition vers des énergies propres.
– Numérisation : amélioration de l’efficacité, des performances et de la sécurité des installations grâce à des solutions de surveillance et de robotisation.
– Énergies renouvelables : utilisation progressive de sources d’énergie durables.
– Économie circulaire : processus de recyclage des déchets pour générer des matières premières.
Enfin, INSERTEC travaille en étroite collaboration avec des centres de recherche, des clusters, des organismes publics et des universités afin de promouvoir l’innovation et d’adapter ses solutions aux besoins changeants du secteur.