Ce que nous pouvons lire sur le sac de 25 kg de CUARSIL

Lorsque nous prenons un sac de 25 kg de CUARSIL, nous lisons, en plus du nom, la granulométrie et les pourcentages de liant qu’il contient. Le sac entier contient du quartzite. Mais tout le contenu du sac n’est pas du SCR.

Rappelons le concept de Silice cristalline respirable (SCR):
– SILICE (SiO2). Le quartz est le deuxième minéral le plus abondant de la croûte terrestre.
– Et c’est la forme CRYSTALLINE la plus courante de l’oxyde de silicium (silice) ; elle est présente dans de nombreuses roches en différentes proportions (granit, grès, ardoise, etc.).
– RESPIRABLE… la fraction de la poussière de silice qui est capable d’atteindre les alvéoles des poumons. Cela dépendra du mode d’utilisation de la silice cristalline, du procédé, de l’environnement et des mesures de prévention, etc.

Au dos du sac, on peut lire le pictogramme et le nom STOT RE 2

Que signifient les mots STOT RE 2 sur les sacs ?

Le règlement CLP (classification, étiquetage, emballage) a introduit la catégorie de danger « STOT » pour relier la toxicité à l’organe spécifique qui peut être affecté. L’acronyme STOT (Specific Target Organ Toxicity) pourrait être traduit par « toxicité spécifique pour les organes cibles ».

La toxicité pour certains organes cibles est divisée en deux classifications de substances.
– SE pour une exposition unique et
– RE pour une exposition répétée.

Dans l’industrie de la fonderie, des réfractaires, etc., c’est le concept STOT RE qui s’applique, lequel se divise à son tour en deux catégories
– STOT RE 1(H372), se référant expressément au « danger » : provoque des dommages après une exposition répétée.
– STOT RE 2(H373), seulement comme « avertissement » : peut causer des dommages après une exposition répétée.

La différence entre les deux est que, dans le premier cas, il existe des preuves de toxicité chez l’homme ou dans les expériences sur les animaux, tandis que dans le second cas, il y a une présomption de toxicité, sans une détermination aussi rigoureuse de la toxicité ; dans les deux cas, après des expositions répétées.

En tout état de cause, ces signaux d’étiquetage sont complémentaires aux autres réglementations qui peuvent s’appliquer aux substances. Par exemple, dans le cas de SCR, son inclusion dans le RD 665/1997, déjà mentionné dans le premier résumé informatif de cette série.

Qu’implique ce pictogramme ?

Le pictogramme oblige à agir sur deux aspects cruciaux : le PROCESSUS et l’EPR (équipement de protection respiratoire). Ainsi, une fois que l’existence d’un risque est connue, des mesures doivent être prises (processus) pour réduire l’exposition autant que possible, en utilisant l’EPR pour s’assurer que cette exposition est réellement minimale, lorsqu’elle n’est pas atteinte par des moyens techniques. En résumé, l’optimisation de la prévention technique (processus) et l’utilisation des EPR garantiront la sécurité du travail avec le RCS.

Nous parlerons plus concrètement du PROCESSUS et de l´EPR dans le prochain article.

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